Construire sa terrasse

 Quoi de plus convivial et de relaxant qu’une terrasse ? Prise comme une extension de la maison, la construction de celle-ci est cependant à la portée de tout un chacun grâce à des guides de réalisation très explicites. Petit tour d’horizon.
 

Formalités préalables et étude du terrain

Du point de vue administratif, il est impératif de se renseigner auprès de votre mairie afin de connaître les obligations officielles régissant la construction d’une terrasse ? Généralement et dans le cas de l’exécution d’une plate-forme à moins de 60cm du sol et dont la surface n’excèderait pas les 20 m2, aucun permis de construire n’est exigé. Outre ces deux critères, d’autres contraintes peuvent être prises en compte selon chaque localité. Aussi, il est important de contacter les services techniques en ce qui concerne notamment les limites du terrain dont vous êtes le propriétaire exclusif, sa proximité d’avec une ligne de gaz, des égouts… Sinon, en tant que copropriétaire, il faudrait d’abord passer par votre syndicat et obtenir l’aval de chaque autre copropriétaire avant de débuter les travaux de terrassement. Avant cela, il vaut mieux avoir déjà en tête et sur papier des croquis, des devis de votre futur espace de vie . Pour ce faire, délimitez la surface de votre jardin, définissez celle de votre construction en rapport avec son usage : y recevrez-vous des amis ? Si oui, combien de personnes voudriez-vous et/ou pourriez-vous recevoir ? Pour une famille de quatre individus, cent pieds carrés suffiront. En ce qui concerne l’orientation, privilégiez l’endroit le plus exposé au soleil durant la saison estivale . Non seulement vous pourrez bronzer tranquillement, mais en plus vous protégerez le bois de l’humidité. En conséquence, située au sud ou à l’ouest et soustraite aux regards indiscrets, vous passerez d’agréables moments de relâche les chaudes nuits d’été. Pensez aussi à l’accessibilité habituellement près d’une entrée, à la qualité de votre sol et à son inclinaison. Quant au matériau retenu, celui-ci lui donnera son charme et son aspect particulier. Alors que la pierre s’inscrit dans la solidité et le carrelage dans le côté pratique et économique, le bois est certes le matériau le plus chaleureux et donne de l’élégance et de l’esthétisme pur à votre terrasse. Ecologique, c’est la nature qui s’invite à votre porte. Toutefois, en tant que matériau naturel sensible aux variations du climat, qui évolue et vieillit au fil des ans, la durée de vie de votre terrasse dépendra principalement du type de bois que vous utiliserez. Le plus recommandé est celui dont la résistance à l’humidité est très élevée, soit au minimum du type 4. Bien moins cher, choisissez du bois local (pin, chêne, mélèze…) qui a été préalablement traité afin de parer aux intempéries, ou encore du bois THT. Autrement, en investissant dans une essence exotique d’une solidité naturelle, tel que le Teck, l’Ipé, plus onéreuse (100 à 200 euros le m2 contre 15 à 45 euros pour du bois européen), vous gagnerez en qualité aussi bien dans le ton que dans sa conservation.

Monter vous-même votre terrasse en bois vous revient non seulement 30 à 40 % moins cher, mais suscitera aussi de l’admiration chez vos proches devant la perfection de votre œuvre. Que ce soit sur un sol meuble – là où son charme ressort le plus –, ou sur sol dur tel le béton, vous aurez le choix entre des lames de bois, facilement démontables pour un éventuel changement, et les caillebotisdont la forme carrée donnent un parfait tracé aux terrasses rectangulaires ou quadrangulaires. En contact direct avec le sol, les planches comme les dalles ou les cales en PVC de 2 à 5 mm, éviteront toute stagnation d’eau quand des lambourdes la soutiennent. Sur des plots qui s’ajustent à la légère pente que vous avez pris soin de calculer pour faciliter le déversement des eaux, la terrasse serait maintenue par des chevrons si elle est perchée à plus de 10 cm. Par ailleurs, une bâche géotextile étouffera toute végétation. Les assemblages et la fixation se font à l’aide de vis galvanisés ou des clips invisibles, des chevilles. Nettoyée deux fois dans l’année, elle s’épargnera des moisissures qui peuvent rendre votre platelage glissant après l’hiver.

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