Une orchidée qui dure

Tags : orchidée , variété , espèces

L’orchidée est considérée comme une des plus belles races de fleurs exotiques mais aussi comme une des plantes les plus difficiles à entretenir artificiellement. La première plante est souvent une expérience décevante. Toutefois, le suivi de ces quelques conseils permettra d’éviter cette mauvaise surprise.

Les variétés d’orchidées

Il y a plusieurs façons de classer les orchidées. Suivant leurs habitats naturels, on distingue par exemple les orchidées terrestres qui poussent à même le sol, les « épiphytes » qui poussent sur les arbres et pouvant atteindre les cimes de ces derniers. Mais il y a aussi les « lithophytes » qui s’accrochent aux roches.

Il y a à peu près 750 genres formés par 25000 espèces. Parmi les genres les plus populaires, on retrouve les cattleyas de l’horticulteur anglais William Cattley qui fut le premier à cultiver ces orchidées d’Amérique centrale et d’Amérique du sud en Europe. Ce sont en majorité des orchidées épiphytes, mais on retrouve des espèces lithophytes. On retrouve aussi les phalaenopsis ou orchidées papillons, originaires de l’Asie du sud-est qui regroupent une cinquantaine d’espèces. Remarquons cependant que les cattleyas sont plus fragiles que les orchidées papillons et nécessitent plus d’attentions.

 

Quelles sont les précautions à prendre lorsqu’on cultive des orchidées ?

Tout d’abord lors de l’achat de la plante, il ne faut pas choisir une variété trop difficile à cultiver. Les phalaenopsis s’avèreront être un très bon choix pour débuter. Cette variété d’orchidée épiphyte a une floraison assez longue (2 à 4 semaines) et une palette de couleurs attrayantes. Elle est surtout plus résistante qu’elle n’en a l’air.

L’idéal est de cultiver les orchidées dans une atmosphère proche du climat tropical : humide et chaud. La température idéale se situe entre 17 et 23 degrés Celcius. Il faut beaucoup de lumière à l’orchidée pour avoir la teinture vernissée reflétant sa bonne santé. Elle doit donc être exposée à un endroit ensoleillé mais à l’abri d’un contact direct avec les rayons solaires qui pourraient dessécher ses feuilles. Certaines personnes utilisent les cache-pots qui ont deux tailles en plus pour aérer la plante et exposent leurs orchidées sur leurs vérandas…

Bien que ces plantes raffolent de l’eau, il ne faut pas les arroser à outrance ! Deux arrosages hebdomadaires sont conseillés pendant l’hiver. Trois arrosages sont cependant nécessaires hebdomadairement au printemps et en été, suivant le substrat, la ventilation et la chaleur. L’eau calcaire ne leur convient pas du tout. Il est donc préférable de les arroser avec de l’eau de pluie ou de l’eau minérale. Dans le cas de l’eau du robinet, il faut le laisser reposer durant quelques heures pour que le chlore redescende au fond du récipient. Les orchidées ne doivent en aucun cas avoir les racines plongées dans l’eau car cela pourrait les pourrir. Il est préférable de mettre les plantes dans des pots à ouvertures tapissées de billes d’argiles conservant l’humidité, d’écorce de pin, jugée bénéfique pour eux, ou encore de liège . Le terreau peut tout aussi bien se composer de morceaux de noix de coco, de différentes écorces mais peut aussi être à base de laine de roche horticole absorbante. Ces précautions évitent le pourrissement des racines.

A la fin de la floraison, il faut enlever les fleurs fanées, couper les branches asséchées au niveau du bourgeon (une nouvelle branche naîtra à ce niveau) et apporter de la lumière et de la chaleur à la plante . Une légère variation de température peut améliorer la floraison suivante.

Il faut rempoter l’orchidée au bout de 2ans à cause de la croissance des racines. On doit alors choisir des pots à fond troués pour éviter que l’excédent d’eau à l’arrosage ne la tue. Le terreau ne doit pas être tassé. On peut utiliser un composte spécialement prévu pour les orchidées, composé de polystyrène et d’écorces de pin, disponible dans les jardineries. L’utilisation des engrais spécifiques n’est conseillée qu’une fois par mois

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Une technique très facile pour hydrater la plante est d’immerger le pot à 75% dans une bassine d’eau durant 5 à 10 minutes à une température voisine de 20 degrés. L’excédant d’eau se perdra lorsque le pot sera retiré de la bassine. Cette opération peut être renouvelée fréquemment en fonction de l’atmosphère de croissance de la plante. Pour réguler la fréquence de ce bain, il faut aussi tenir compte du poids de la plante et de la saison.

Une Phalaenopsis bien traitée peut fleurir plusieurs fois en une année et vivre pendant 20 ans, dans les meilleures conditions.

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