Calfeutrer une fenêtre

Les fournitures

Une gamme de produits nous est offerte et selon notre budget, nous ferons l’acquisition du joint aux dimensions appropriées à notre fenêtre. Le joint en mousse ou en caoutchouc est parmi les moins chers. D’un prix un peu plus élevé, le joint en métal, acier inoxydable ou alu, est également vendu en rouleaux de dimensions variées. Enfin, le joint en mastic silicone est proposé en tube applicateur avec un prix sensiblement identique au précédent.

Les joints en mousse sont faciles à poser, ils sont d’une efficacité moyenne et ne durent pas trop longtemps. Nous aurons donc à refaire l’investissement tous les deux ou trois ans. Les joints en caoutchouc sont plus solides et durent en moyenne cinq ans. Et si vous optez pour les joints en silicone, vous serez en plus à l’abri de l’assaut de l’eau, origine des portes difficiles à fermer et des serrures bloquées.

Les modes de fixation

Au préalable, il faut savoir que le joint ne se fixe pas sur la fenêtre proprement dite, celle que nous ouvrons et fermons, mais sur la partie fixe encastrée dans le mur et que nous appellerons châssis dans notre explication. La technique à suivre est sensiblement la même pour tous les types de joints : préparation du châssis, fixation du joint puis vérification.

Pour préparer le châssis, laver, brosser, rincer, essuyer, gratter les épaisseurs avec une brosse métallique. Dégraisser au tricholéthylène. La surface doit être parfaitement plane. Grattons tout ce qui y fait obstacle quitte à utiliser une brosse métallique. De la netteté de notre châssis dépend la parfaite adhérence de notre joint et de la réussite de l’aspect final.

En ce qui concerne la mise en place du joint en mousse, posons-le tout contre le châssis, sans le tirer, et au fur et à mesure que nous avançons, enlevons le papier protecteur pour libérer la face adhésive de notre joint. En haut et en bas, collons le joint sur la partie verticale en retrait destinée à cet effet. Aux angles, deux possibilités s’offrent à nous : la première consiste à couper ras le joint avec un cutter, la deuxième est de marquer l’angle en appuyant avec le cutter. Vérifions maintenant si le joint adhère bien partout, si nécessaire appuyons un peu à certains endroits. Ensuite, dans le creux, sorte de canal dans la base du châssis, il y a des petits trous qui ne doivent pas être bouchés. S’ils le sont, remédiez-y impérativement car ces trous préservent le bois de l’humidité en laissant l’eau s’y écouler.

Pour le joint métallique, bien mesurer la longueur de joint à utiliser puis couper avec un sécateur. Plaçons notre joint en tenant compte du fait qu’il ne doit pas empêcher l’écoulement des eaux. Nous avons donc le choix entre le dormant ou les vantaux (c’est la partie mobile de la fenêtre). Une fois la place trouvée, enfoncer les pointes avec un marteau. Maintenant, redresser la partie formant le ressort avec la cuillère ou un tournevis à la hauteur adéquate. Refaire le même travail sur les montants verticaux de notre fenêtre.

Pour le joint en mastic silicone, avec un pinceau, appliquer sur le châssis le liquide primaire qui assure l’adhérence du joint. Ensuite, étalez le mastic à l’aide du tube applicateur ou du pistolet prévu à cet effet en un cordon régulier. Appliquer le liquide anti-adhérent ou le film anti-adhésif selon votre choix, puis fermer la fenêtre pendant une minute. Le cordon de mastic va prendre forme. Enfin, ouvrir la fenêtre et éliminer au cutter tout ce qui déborde car le joint doit être net. Laissons-le sécher pendant 2 heures.